L'alliance avec le peuple d'Israël

Nous continuons notre méditation : après l’alliance faite avec Abraham, Dieu fait alliance avec le peuple d’Israël dont Moïse sera l’envoyé. Le peuple d’Israël fait partie de la descendance d’Abraham.
Le Seigneur dit à Moïse : Exode 3,6 – 10
« Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob. » Moïse se voila le visage, car il craignait de porter son regard sur Dieu. Le Seigneur dit : « J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants. Oui, je connais ses souffrances. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et le faire monter de ce pays vers un beau et vaste pays, vers un pays, ruisselant de lait et de miel, vers le lieu où vivent le Cananéen, le Hittite, l’Amorite, le Perizzite, le Hivvite et le Jébuséen. Maintenant, le cri des fils d’Israël est parvenu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens. Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. »
Toute l’épopée de l’exode, Sinaï compris, est perçue comme l’accomplissement de la promesse à Abraham : « ... Je me suis souvenu de mon alliance. C’est pourquoi, dis à Israël : je vous ferai sortir loin des corvées qui vous accablent en Égypte… Je vous rachèterai… Je vous prendrai pour peuple… Je vous ferai entrer dans la terre que, par serment, j’ai donnée à Abraham » (Exode 6,5-8).
Le Seigneur fait sortir le peuple d’Israël de l’esclavage de l’Égypte pour en faire un peuple libre, son peuple.
« Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi. » Exode 20,1-2
Aujourd’hui pour nous, comment cette alliance nous parle-t-elle ?
Dans nos vies, nous vivons parfois des moments difficiles, où nous sommes comme en « Égypte ». Nous sommes enfermés dans des attachements qui nous empêchent d’être libres et qui finissent par nous rendre esclaves, captifs. Cela peut nous attrister et nous faire vivre une certaine fatigue psychologique, une souffrance intérieure qui nous enferme.
Toute forme de dépendance est nuisible à la liberté (les smartphones, l’internet, les jeux vidéos, le cinéma, notre chien, notre voiture, nos amis, nos sports…). L’attachement n’est pas mauvais en soi mais dès l’instant où cela nous coupe du reste du monde, nous vivons une dépendance qui est nuisible pour notre liberté.
Le Seigneur nous veut libres, Il est notre Dieu et notre amitié avec Lui nous ouvre à la vie sans nous rendre esclaves.
Jésus est le nouveau Moïse qui vient nous sauver de toute forme d’esclavage pour nous rendre libre.
Il vient nous délivrer de ce poids du péché qui nous coupe de l’amour, pour nous entrainer dans sa vie.
En ce temps de carême, relire notre pour nous rendre compte de nos dépendances et les présenter à la bonté et à l’amour du Seigneur qui vient nous sauver pour être pleinement nous-mêmes et nous rendre libre dans son amour.